Essentiellement pour comprendre le monde dans lequel on vit.

Quand, j'étais petite, je me suis toujours demandé comment on arrivait à changer d’image à la télévision, en appuyant sur le bouton de la télécommande. Par la suite, ces questions se sont étendues aux jeux vidéo. Donc, on peut dire que cela part d'une certaine curiosité.

L’informatique comme un art

C'est un domaine où l’on peut exprimer sa créativité sans pour autant être dans un domaine artistique.

En informatique, il y a souvent plusieurs manières de résoudre un problème. En général, il y a une manière plutôt efficace (peu de lignes de code, temps d'exécution rapide, peu de ressources gaspillées, etc.) et d'autres manières moins bonnes.

L'art, ici, va consister à trouver et mettre en œuvre la manière efficace, qui n’est souvent pas facile à trouver. À l’opposé, la manière la plus évidente n’est pas la plus élégante.

L’informatique comme un jeu

On peut aussi voir ça comme résoudre un puzzle ou une énigme. Au final c'est comme un jeu : on a des ressources limitées, un temps limité, un certain matériel et on essaie de faire tout fonctionner d'une manière optimale. Et je trouve ça amusant !

Un responsable de filière prévenant

La seule démarche que j'ai dû faire a été de prendre un rendez-vous avec Philippe Joye, le responsable de la filière, pour lui expliquer mes besoins. Il a ensuite tout mis en place rapidement et efficacement, d'année en année, ce qui était très agréable !

Dès que je le croisais dans les couloirs, il me demandait si tout allait bien ou si j'avais besoin de quelque chose. J’ai trouvé rassurant de voir que quelqu'un était présent et à l'écoute en cas de problème.

Cela s'est notamment manifesté durant le confinement, puisque Philippe Joye a spontanément pris un rendez-vous avec moi pour me demander comment je me débrouillais à distance.

Une HEIA-FR accueillante

Jusqu'à maintenant, la HEIA-FR est l'établissement où les démarches ont été les plus rapides et simples. Dans d'autres établissements, les délais d'attente peuvent être plus longs ou les procédures plus compliquées avec des formulaires à remplir.

  • La présence de codeuses-interprètes, qui sont des professionnelles, en langue parlée complétée (LPC) aux cours. La LPC permet de compléter la lecture labiale en ajoutant une information visuelle.
  • La possibilité d'avoir un tiers-temps supplémentaire lors des examens. Cela a été notamment mis en place lors des examens oraux pour s'assurer que la codeuse-interprète ait suffisamment de temps pour me transmettre le message.
  • La transmission de l’horaire des cours dès que possible afin que nous puissions organiser la présence des codeuses-interprètes aux cours.

De l’importance des détails

Il y a aussi plein de détails auquel il faut penser.

Les professeurs doivent être au courant que je lis sur les lèvres. Cela implique par exemple que, lors d'un examen, si un élève pose une question, le prof doit penser à me le retransmettre de manière sûre.

Il faut aussi que le temps à disposition soit écrit au tableau plutôt que dit par oral.

Si je n'ai pas de codeuse-interprète, il faut se placer devant moi.

Etc.

Ce ne sont pas des mesures difficiles à mettre en place, ni qui demandent une installation technologique, mais auxquelles il faut penser et qui, cumulées, me permettent de passer une bonne année.

Les travaux pratiques ! S'il est vrai qu'en informatique, ils peuvent demander beaucoup de temps, c'est à travers la pratique que j'ai le plus appris. Ce système dual (théorie/pratique) est à mon avis le gros point fort des écoles de la HES-SO par rapport aux universités.

J'ai également apprécié la grande disponibilité des enseignants. A chaque fois que je posais une question par e-mail, j'avais, dans la plupart des cas, une réponse rapide. Lorsque j'allais à leur bureau poser une question, ils étaient disponibles et n'avait pas l'air dérangés.

Il est aussi à souligner que l'ambiance de classe était bonne. En première année, on était tous un peu timide et on ne se parlait pas vraiment, mais en 2e puis 3e année, on a appris à se connaître et je me suis sentie intégrée.

Je me verrais bien aller dans la robotique. Je trouve toujours amusant de pouvoir programmer quelques lignes et voir la machine qui bouge directement. Après, je reste ouverte à tout. En général, je ne prends ma décision que quand le moment est venu. L'avantage avec l'informatique, c'est qu'on a de nombreuses possibilités qui nous permettent d'aller un peu où l’on veut et de changer de direction quand on veut.