Pico-centrale hydroélectrique pour Madagascar
Summary
Réseaux électriques et thermiques
Centre Ecologique Albert Schweitzer, Institut SeSi
A Madagascar, la majorité de la population, qui vit en zone rurale, n’a pas accès au réseau électrique et utilise des groupes électrogènes à essence alors même que le pays est riche en cours d’eau. Pour combattre cette hérésie, le CEAS (Centre Ecologique Albert Schweitzer) développe en collaboration avec la HEIA-FR des pico-centrales hydrauliques d’environ 3 kW, pour alimenter en électricité les zones rurales.
Au départ, une hérésie
A Madagascar, la majorité de la population, qui vit en zone rurale, n’a pas accès au réseau électrique et utilise des groupes électrogènes à essence alors même que le pays est riche en cours d’eau.
Pour combattre cette hérésie, le CEAS (Centre Ecologique Albert Schweitzer) développe en collaboration avec la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA-FR) des pico-centrales hydrauliques d’environ 3 kW, pour alimenter en électricité les zones rurales.
Sur la photo ci-dessous : le site d’Ambatolampy
Garantir l’indépendance
La turbine, élément essentiel de la centrale, doit être adaptée à la technologie malgache : elle doit pouvoir être fabriquée et réparée sur place.
Une technologie de pointe au service de la simplicité
La HEIA-FR utilise des moyens très sophistiqués, notamment des simulations d’écoulement et un banc d’essai, pour développer des turbines compatibles avec la technologie malgache sans sacrifier leur performance.
En 2017, la première pico-centrale
Un nouveau type de turbine développé à la HEIA-FR et fabriqué à Madagascar est installé sur un site de test grâce au CEAS.